Des ruches ont été installées sur un toit du campus Esplanade en début d’année, à la faveur d’une convention liant l’association Asapistra à l’université. Une graine de plus dans le jardin du développement durable à l’Unistra.
Sur le toit de la Présidence, Bruno Rinaldi, vêtu de sa combinaison blanche d’apiculteur, sort l’un après l’autre les cadres des trois ruches qui y sont installées. Soumis au feu nourri des questions de ses assistants du jour – et aux ardents rayons du soleil – il détaille patiemment : « Les cadres sont comme le grenier à miel de la ruche : on ne prend que le surplus ». Cire, pollen, gelée royale, propolis… Il énumère et décrit aussi les produits de la ruche. « Saviez-vous qu'une reine peut pondre jusqu’à 2 000 œufs par jour ? Et qu’une ruche abrite 60 000 abeilles environ ? » En fonction de leur nourriture, « les larves deviendront ouvrières ou reine, selon les principes de l’épigénétique ». On sent que le biologiste n’est pas loin…
Bruno Rinaldi est effectivement enseignant-chercheur au laboratoire de Génétique moléculaire, génomique, microbiologie (GMGM, Unistra/CNRS). En tant qu’apiculteur amateur, il est aussi référent pour la convention signée l’an dernier entre l’Unistra et l’association Asapistra, dont il fait partie et qui s’est notamment donné pour mission de diffuser les connaissances autour de l’apiculture auprès du grand public, et de le sensibiliser à une apiculture respectueuse de l’environnement.